En passant

La médecine autrement

corps-par-m-l-staudtL’importance du corps

J’ai compris, après une longue reprise de contact quotidien avec mon corps depuis 1997 et grâce à vos exemples dans mon travail d’accompagnante « du corps, de l’âme et de l’esprit», que nous sommes tous naturellement faits pour être heureux et en bonne santé. Nous nous sommes incarnés dans un corps pour faire l’expérience de la douleur, des émotions, des sens, certes, mais nous ne sommes pas nés pour souffrir éternellement. Le corps est un véhicule avec lequel notre âme vit des expériences et dans lequel se construit un ego grâce à notre mental, de façon à survivre dans ce présent entre notre passé et nos vies futures, entre nos émotions et nos sentiments.

Dès que nous retrouvons le lien au corps et donc à nos sens, nous sommes incapables de supporter longtemps un état désagréable, une émotion ou un sentiment négatif, une douleur physique ou une souffrance psychologique. Cela devient physiquement insupportable. Le lien direct à notre corps nous fait vivre un moment de vie tellement éprouvant que nous ne pouvons pas faire autrement que nous arrêter pour trouver le moyen d’en sortir.

Adultes, c’est facile. Nous avons une multitude d’outils et de moyens à notre portée pour nous brancher au corps, prendre du recul et changer de posture ou de vie.

Enfants, ça l’était moins, et c’est la raison pour laquelle nous nous en sommes coupés.

Sans passer par le corps, sans refaire ce branchement à notre système nerveux, nous parvenons à endurer des souffrances physiques et psychologiques parfois inhumaines. Nous sommes comme anesthésiés. Nous ne sentons rien ou bien nous n’avons pas l’impression que ce soit grave. Et cela parfois pendant de longues périodes ou même pendant toute notre vie, avant de ne plus supporter soudainement une goutte de plus. Celle qui fait déborder le vase. Nous avons perdu le contact avec notre corps.

Revenir au corps nous branche à notre ressenti et à notre foi en la vie. Sans ce branchement, nous fonctionnons comme des robots. Nous laissons la place de dirigeant à notre mental et sommes incapables d’écouter et de faire confiance à notre intuition. Pourtant elle sait tout immédiatement et a toujours raison. Nous l’entendons d’abord puis le mental prend le dessus et nous nous éloignons de cette première inspiration logique que nous avions ressentie dans nos tripes.

Le mental n’est pas intuitif.

Le mental nous jette dans une réflexion sur les choix à faire. Nous ne voulons surtout pas faire d’erreur. Il compare nos envies et nos idées avec les conseils des autres, les avis de notre entourage, la lecture de livres, avec nos croyances, notre passé… Il a besoin de faire un aller-retour entre nous et l’extérieur.

Du coup cette multitude de sources de raisonnement nous plonge dans une confusion extrême ou dans des hésitations quant à la décision à prendre. Et nous n’osons pas vivre de nouvelles expériences par peur de nous tromper ou d’être mal jugés par les autres tant que nous ne sommes pas sûrs de réussir. Ce fonctionnement nous laisse dans l’inaction et l’immobilité.

Le corps nous fait ressentir l’expérience dans la chair.

Il nous permet de ressentir nos choix et nos actions de l’intérieur. Il a besoin que nous vivions nos expériences pour en retirer des sensations physiques. « Je me sens bien, je continue », « je me sens mal, j’arrête et je regarde la situation en face. Je comprends alors avec le recul ce qui me fait me sentir mal, je règle la situation et je change de direction ou de posture. ». La vie est très simple, en fait, quand nous sommes reliés au corps.

Privé d’action et uniquement secondé par la réflexion, le corps n’a aucun indice pour nous aider, seulement un sentiment de peur ou de stress paralysant. Privé du lien au corps, nous ne ressentons plus le bien-être ou le mal-être des évènements que nous vivons. Et surtout nous menons peu d’actions concrètes pour nous-mêmes.

Privés de nos sensations physiques, notre réflexion nous relie à nos croyances, à notre passé. Nous sommes influencés par l’extérieur, nous ne vivons pas dans l’instant présent et ne sommes pas auto-référents. Nous sommes sujet au regard des autres et passer à l’action nous semble insurmontable. Nous restons dans les repères que nous connaissons depuis l’enfance, ceux de notre éducation familiale, sociale, religieuse même si nous n’étions pas en accord avec ces systèmes, enfant. Pas question d’aller vers l’inconnu, nous suivons le sillon de nos aînés. Du coup, il nous est impossible de créer notre vie à notre image.

La source de la perte du lien au corps

N’avons-nous jamais eu un vrai rapport à notre corps ? Que s’est-il passé ? Pourquoi nous privons-nous de ce merveilleux indicateur intérieur, de ce radar géant qui fonctionne 24h/24h?

Regardez un petit enfant entre six mois et un an et demie. Il pleure, il rit, il change d’état en quelques secondes. On crie autour de lui, il pleure et hurle. On le câline, il s’endort. On lui sourit, il rigole. Avant même de pouvoir s’exprimer par la parole, il communique avec son corps et ses expressions.

Dès qu’il sait marcher, les adultes le considèrent comme un être capable de penser et donc d’être éduqué pour entrer dans la norme :

« Arrête de pleurer »., « Ne ris pas trop fort tu vas déranger les autres ». « N’aie pas peur, tu es un grand maintenant ! » « Attention, ne fais pas cela, tu vas te faire mal ». 

En éduquant un enfant, parfois, nous le dépossédons de l’aventure de la vie afin de le formater à notre image. Nous finissons par le couper de ses émotions. Pour nous faire plaisir et suivre notre éducation, il est obligé de sortir de sa spontanéité, de se couper petit-à-petit de ses sens, d’imiter nos comportements ou de suivre à la lettre nos demandes. Nous lui enlevons le droit et la chance d’expérimenter la vie à travers ses sens. Notre éducation lui ôte toute possibilité d’avoir confiance en lui. Il est obligé d’avoir une confiance aveugle en nous, les adultes, en un repère extérieur à lui-même.

Il va maintenant devoir se plier à notre éducation, à notre vision du monde.

Si un parent a peur des animaux, par exemple, il va transmettre à l’enfant sa peur : « Ne t’approche pas de ce chien, il pourrait te mordre ! » L’enfant va devoir trouver rapidement le comportement adéquat pour parer à cette peur qui n’est pas la sienne mais qu’il a absorbée et qui s’inscrit dans ses neurones.

Il pourra de moins en moins exprimer ses émotions qui seront souvent vues comme des caprices. « J’ai peur, je mets ma peur sous silence et je me montre courageux ».

Si l’enfant est plutôt hypersensible, il fuira toutes les situations qui pourraient générer de la peur, comme les conflits ou les moments difficiles. Il mettra son intuition en marche pour repérer le plus vite possible les situations sensibles et s’en éloignera aussitôt. S’il est au contraire de caractère plutôt téméraire, il va s’endurcir et devenir très casse-cou pour montrer qu’il est courageux et qu’il n’a pas peur du danger. Du coup, il s’en approche de très près. Et, pour ce faire, il va plutôt se couper de son intuition pour ne plus sentir venir le danger. Résultat, en grandissant, il vit des étapes très dures parce qu’il n’identifie plus intuitivement les situations difficiles. Il écoute très peu son intuition et ne ressent plus l’émotion de la peur.

Tous ces comportements nous coupent de notre corps. Nous perdons la connexion avec lui, donc avec notre ressenti. La tête prend le relais comme un bon garde du corps.

L’enfant se modèle petit-à-petit inconsciemment à l’éducation qu’il reçoit et aux modèles humains qu’il a devant les yeux au quotidien. Après tout, n’est-ce pas normal de vouloir se conformer à la demande des êtres que nous aimons le plus au monde à deux ou trois ans ? Nous construisons ainsi des comportements de défense, les masques d’Ego, dès notre plus jeune âge pour mieux vivre au milieu des autres, pour répondre à leurs attentes et pour souffrir le moins possible face à leurs réactions avec nous.

Et ce mental que nous programmons inconsciemment fonctionne toujours de la même façon face aux mêmes évènements tout au long de notre vie. Tant que nous ne le remettons pas en question, nous réagissons en fonction du passé au lieu d’agir dans le présent face aux nouvelles situations qui se présentent.

Le problème lié à la perte du lien avec le corps

Le hic est qu’à force de nous être coupés de notre corps, nous vivons des tas de moments durs dont nous sommes incapables de sortir rapidement. Ces étapes longues et prenantes nous rendent peu à peu malheureux et notre mental ne nous protège plus de la souffrance psychologique. Nous finissons soit par nous ennuyer parce que nous ne nous sentons pas à notre place, soit nous nous faisons exploiter ou harceler par ceux qui ont autorité sur nous (amoureux, famille, patron, amis…) ou bien encore notre corps malade nous oblige à stopper violemment notre quotidien. Plus simplement, nous nous retrouvons seuls, sans compagnon de vie. Nous finissons par nous sentir seuls même au milieu des autres. Très seuls. Finalement nous sommes insatisfaits de la vie que nous avons construite et parvenons à la conclusion que nous ne sommes pas heureux.

La solution

Pour se retrouver, pour prendre sa place, pour trouver sa voie avec certitude, pour se sentir à nouveau revivre, retrouver le lien à son corps est primordial.

Il n’y a que dans le corps que nous savons ce qui est bon ou mauvais pour nous. Et quand nous le sentons, nous sommes sûrs de nous. C’est tout simplement évident, clair, lumineux même.

Seulement, retrouver ce lien signifie revivre à nouveau pleinement nos émotions. Et le souvenir inconscient de ce mal-être nous terrifie.

Nous commençons souvent à revenir vers le corps à travers un sport, un massage ou un travail sur les énergies. Le corps si longtemps oublié nous fait souffrir presque dès le premier instant. Alors nous hésitons à poursuivre l’expérience. Si personne ne nous explique que c’est la réaction saine d’une machine rouillée qui se vidange pour se remettre en marche, nous repoussons cette idée de nous prendre en main.

Mais dès lors que nous poursuivons, nos émotions remontent alors à la surface avec toute la mémoire de nos souffrances d’enfant qui reviennent petit à petit. La tristesse, la peur, la colère, la joie font leur réapparition : un panel d’émotions qui peut nous dérouter ou nous ralentir sur notre chemin.

C’est vrai que continuer sur cette voie sans accompagnement peut être déstabilisateur. Petits, nous n’avons pas été mis en confiance par les grands, alors se faire accompagner n’est pas aisé. Mais se débrouiller tout seuls relève du miracle. Nous avons besoin des autres pour grandir. Nous devons, adultes, recommencer le chemin pour gagner confiance en nous.  Nous finissons par aller chercher un entourage bienveillant, à l’écoute et respectueux de qui nous sommes pour nous montrer la voie et nous apprendre à gérer nos émotions et non à les renier.

Si nous n’avons pas l’espace dans nos journées pour vivre nos émotions, ni le temps de nous reposer pour digérer, intégrer et trouver l’énergie d’accueillir celles qui se présenteront le lendemain, une grosse déstabilisation peut nous laisser croire qu’il serait bon de s’arrêter là à nouveau.

Seulement, revenir en arrière est très difficile quand nous avons franchi le cap d’aller vers nous et notre mieux-être. La ligne rouge de ce que nous pouvions supporter a été dépassée une fois que nous en sommes revenus au corps.

Nous avons une vraie difficulté à conserver les mêmes réactions, les mêmes comportements face aux situations répétitives. Nous savons au fond de nous que nous avons quelque chose à remettre en question dans nos comportements, dans nos choix de vie. Notre Ego nous a protégés jusqu’alors. Cette zone de sécurité que nous avons bâtie autour de nous en modelant notre Ego (ce fameux garde du corps) ne suffit plus à nous protéger. C’est comme si nous avions construit un énorme barrage pour éviter les vagues d’émotions et que celui-ci se fissurait de toutes parts.

Le temps notre allié

Il est alors temps d’accepter le temps. Un temps pour nous. Celui où nous allons renouer avec notre corps. Là commence le vrai travail sur soi, apprendre à vivre avec ses émotions et non les bloquer en les reniant, en apparaissant puissant comme un soldat dans son armure de métal.

Dès lors que nous acceptons le temps nécessaire pour cette reconnexion avec nous-mêmes, nous sommes de plus en plus reliés à notre être intérieur. La confiance renaît avec la joie d’être en paix avec soi, responsables de sa vie et libres de ses décisions. Nous nous sentons alors véritablement vivants. Les émotions deviennent notre baromètre intérieur. Nous ressentons dans l’instant si nous sommes heureux ou malheureux. Nous ne doutons plus de notre ressenti ou de nos choix. Le corps sait mieux que la tête ce qui est bon pour lui. Il le sent physiquement, il n’y a aucun doute quand le ressenti est là. Le corps est maître à bord. Le mental, ou l’Ego, n’est que son second.

Le corps est le paquebot et l’Ego le capitaine. S’il ne respecte pas son navire et ne sait pas diriger son équipage, il risque à coup sûr le naufrage ou la mutinerie.

Devenez un bon capitaine et n’ayez pas peur de mettre votre paquebot cale au sec pour un temps. Puis vous lèverez l’ancre et partirez à l’aventure de la vie, découvrir les contrées inhabitées en vous. Vous en ferez votre paradis.

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M comme Maladie

maladieDurant les quatre premières années de mon activité de relaxologue, j’ai traversé des maladies d’une violence physique assez inhumaine. J’ai eu des visions de torture issues de vies anciennes. J’ai compris ce que voulait dire « avoir mal à se taper la tête contre les murs ». J’ai même essayé, dans l’espoir de moins souffrir. Avec le recul, je sais que l’Univers me proposait alors un training sur la source de la maladie.

La dernière a été une uvéite. En vingt-quatre heures, je me suis retrouvée cloîtrée, dans le noir, les yeux fermés pendant plusieurs jours. Cela s’est passé quinze jours avant mes congés annuels en tant que libérale, congés que j’osais prendre enfin au bout de dix ans d’activité. J’avais décidé, pour la première fois, de lâcher prise sur mon travail et de partir trois semaines.

Au commencement, le premier soir, je ne pouvais rester sans lunettes de soleil. La lumière de la télévision me faisait pleurer. Le lendemain matin, au réveil, j’avais les yeux tout rouges, débordants de larmes qui coulaient sans interruption le long de mes joues.

Ma première réaction fut de me dire que cela ne m’empêcherait pas de travailler pendant les deux semaines surchargées de rendez-vous que j’avais pris avant ce grand départ estival. C’était sans compter sur la rapidité de l’aggravation de la situation. Me voyant ainsi, mon ami (chez qui j’avais heureusement passé la soirée, en banlieue parisienne) refusait de me laisser partir prendre le train et voulait me conduire  immédiatement aux urgences. J’avais vu mon généraliste la veille au matin, par hasard, pour tout autre chose. Ce médecin homéopathe était plutôt content de me voir avec les yeux rouges et la digestion difficile. Il me disait que c’était le résultat de notre travail de ces derniers mois. J’évacuais mes colères d’enfance. Je pouvais cesser de m’inquiéter, c’était normal selon lui. Je me décidai alors à lui passer un coup de fil afin qu’il me donne un diagnostic rassurant et que je puisse me rendre à mes rendez-vous. Comment pouvais-je les annuler ? C’était bien difficile pour moi. Par chance, certains d’entre eux se passaient avec des clientes qui me connaissaient depuis longtemps. Cela me tranquillisait. Je savais que je pouvais en annuler la moitié, au cas où… Je devais cependant recevoir une nouvelle cliente en soin Reiki, qui cherchait à me voir depuis presque deux mois… J’avais honte rien que d’imaginer devoir annuler au dernier moment.

Mais, au téléphone, mon médecin m’ordonna d’aller aux urgences dans la seconde. Mon ami était rassuré de ce conseil. Pour moi, cela signifiait ne pas pouvoir assurer mon travail de la journée. Je téléphonai à mes clientes, dont la gentillesse me fit excessivement plaisir. Elles comprenaient et ne m’en voulaient pas. C’était, en vingt ans de travail, la cinquième ou sixième journée que j’annulais. J’étais encore dans le besoin d’être acceptée par les autres, à cette époque.

Dans les minutes qui suivirent mes appels, je ne voyais plus rien. Je ne pouvais plus garder les yeux ouverts. La lumière m’agressait violemment en permanence. Mes larmes coulaient de plus belle. Je marchais, telle une aveugle, agrippée, d’une main, au bras de mon cher et tendre, et, de l’autre, me protégeant les yeux qui me brûlaient atrocement. En annulant ma journée de travail, je venais de lâcher prise sur mon côté « Terminator » — celui qui se relève toujours après une épreuve et continue quoi qu’il arrive. Je n’avais plus d’autre choix que d’accepter l’aide de mon entourage. Et je me suis souvenue de toutes ces dernières années où, pour des raisons similaires, j’avais continué à tenir la barre, comme un capitaine en pleine tempête qui refuse de quitter le navire. Mon Dieu, personne n’est irremplaçable ! Je vivais ce que beaucoup de mes client(e)s vivent : ne pas savoir s’arrêter, même en cas d’urgence, et continuer coûte que coûte jusqu’au burn-out.

Maltraitée aux urgences (je crois qu’il me fallait cette nouvelle couche pour me rendre compte de la douleur extrême que me faisaient endurer mes yeux), je comprenais enfin, par la force des choses, qu’il était hors de question d’envisager aller travailler ce jour-là.

Je suis revenue chez mon ami ; je n’avais pas d’autre issue que de me mettre dans le noir complet tant la vue de la lumière me brûlait la cornée. Le fait même de bouger les yeux dans leurs orbites me donnait l’impression qu’on me les arrachait. Même les yeux fermés, une faible lumière extérieure, comme l’écran du téléphone ou le voyant de la télévision, provoquait une douleur extrême.

J’avais mal et, en plus, j’étais en colère de ne pas pouvoir travailler, ni en rendez-vous, ni sur mon ordinateur, dans l’impossibilité de faire de la comptabilité ou de répondre aux sms qui s’accumulaient.

Ce deuxième cap a été catastrophique. Plus je m’énervais toute seule, à mesure que la journée passait, plus la situation empirait malgré les gouttes, les antidouleurs et les antibiotiques! Et moi qui avais déjà trop de retard sur mon planning, quinze jours avant mes premières vacances d’été… Quel stress !

Et, soudain, je me suis entendue dire : « Lâche sur ton programme, Marie-Laure ; si tu es malade, il y a une raison. Ton corps a besoin de cela pour te transmettre des messages. Tu travailles sur le corps depuis trois ans avec les autres. Tu l’as bien compris sur tes clients ». La maladie est un autre messager, lorsque notre petite voix intérieure n’a pas été entendue.

Mon mental a fini par capituler. J’ai accepté d’être malade. Je suis restée dans le noir complet, à dormir et à me reposer la tête. J’ai arrêté de penser. J’ai cessé de rechercher des solutions pour agir malgré mon état.

Je n’acceptais pas, jusqu’alors, de me laisser traverser simplement et naturellement par la maladie. Je ne tentais pas non plus de comprendre ce que mon corps essayait de me dire. Ma tête se croyait plus forte. Plus forte que quoi ? La maladie était dans mon corps. Elle était mienne ! Je la possédais en moi, pourquoi étais-je entrain de lutter contre elle ? Je me battais contre moi-même et je ne m’en rendais même pas compte, alors que mon corps cherchait désespérément à me dire quelque chose.

J’ai alors reçu un message d’une cliente qui étudiait la médecine traditionnelle chinoise. Les yeux, m’a-t-elle expliqué, sont très liés au méridien du foie et à l’émotion de la colère. Quand nous avons trop de colères rentrées, cette émotion a une incidence directe sur certaines parties du corps comme le foie et les yeux. Révélation souveraine ! Tout était donc normal. Mon médecin avait raison, j’évacuais les colères. J’en étais arrivée à ne plus vouloir les voir tant il y en avait d’enfouies insidieusement en moi. Et pourtant, je suis une personne spontanée, qui dit tout… Enfin, je croyais fermement que je disais tout, mais c’était sans compter avec mon éducation propre à l’est de la France, où beaucoup de sujets restent tabou dans les familles et où le non-dit est roi.

J’ai donc compris le message et accepté de me reposer. Puis j’ai commencé à pardonner ces colères qui, finalement, étaient tournées contre moi.

Quand j’ai lâché prise sur mon agacement et que je suis entrée dans le pardon, la maladie s’est interrompue en quelques heures. J’ai ressenti une paix profonde et une force qui dépassait la peur de la mort. En quarante-huit heures, la maladie était devenue une amie qui venait me rendre visite pour me parler.

En voyant la violence de ce que j’avais vécu, j’ai compris que la colère en moi était un poison. Si je n’avais pas rencontré mon médecin homéopathe, le cancer du foie aurait pu être la maladie qui serait venue me surprendre, au cours de ma vie, comme elle l’avait fait avec ma grand-mère et avec ma mère. Cette génération de femmes en colère m’avait transmis le syndrome du déni de nos traumatismes d’enfance.

Je me suis entendu penser que « la maladie était une épreuve humaine que notre âme avait choisie » pour nous aider à résoudre de gros paquets enfouis, de vieux karmas, comme disent les balinais.

Et constater à quel point la colère contre quelqu’un ou quelque chose pouvait déclencher autant de souffrances physiques et se terrer aussi longtemps au fond de mes entrailles, m’a bouleversée.

Si nous ne sommes pas suivis par un professionnel pour prendre conscience de tout ce que nous ravalons au quotidien, il est normal que le corps l’expulse un jour sous forme de « maladie » afin de tirer la sonnette d’alarme. La maladie met sous notre nez ce que nous avons à résoudre. Heureusement !

Ma vie avec moins de colère et moins de stress est bien plus agréable aujourd’hui. Je peux en témoigner…

Cette expérience douloureuse m’a montré en quelques jours que j’étais passée par les cinq stades différents que les médecins constatent dans les hôpitaux, à l’annonce d’une maladie irrémédiable. Ces cinq stades, je les retrouve dans tous les changements profonds de l’individu, dans mon travail de coaching avec vous. Je n’ai pu que remercier la maladie de m’avoir montré autant de choses sur le fonctionnement de l’être humain.

Les cinq étapes étaient les suivantes pour moi :

  1. Le déni de la maladie et de ses conséquences sur ma santé et sur mon quotidien.
  2. La colère et la lutte contre la maladie pour l’éviter.
  3. Les compromis pour essayer de faire comme si ce n’était pas grave ni important, et continuer ma vie comme si de rien n’était.
  4. La peur de mourir qui s’installait dans ma tête à l’annonce du diagnostic et de l’évolution que pouvait prendre la maladie, ainsi que la peur, donc, de son aggravation.
  5. L’acceptation et la gratitude envers la maladie pour m’avoir aidée à changer ma vision du monde.

J’ai eu la chance, à travers mon métier de voyante, de voir à quel point la maladie est totalement liée à notre vécu émotionnel. Ces milliers de rendez-vous avec vous me donnent cette chance d’avoir le poids de l’expérience et de vos récits comme preuve irréfutable des messages transmis par les maladies.

J’ai eu une deuxième chance, celle de tomber sur un guérisseur du XXIe siècle qui a confirmé ces constats d’un point de vue médical. Mon généraliste homéopathe ne se contentait pas de me donner des médicaments. Il m’aidait à me guérir en touchant le cœur du problème, à chaque fois, lors de nos échanges. Nous communiquions sur les traumatismes anciens que je croyais cicatrisées parce que je n’y pensais plus… Le nombre de clients que je lui ai envoyés m’a tellement apporté la même confirmation ! …

J’ai eu une troisième chance, celle d’avoir toujours été reliée à mon corps et d’avoir développé une activité professionnelle de relaxologue et de maître enseignant Reiki.

J’ai plaisir, depuis l’adolescence, à sentir mon corps se mouvoir et vivre à travers le stretching, le sport, le Reiki puis la relaxation, ainsi qu’à travers les maladies pendant quelques années. À travers mon accompagnement avec vous, j’ai eu d’autres exemples de cette manifestation naturelle du corps pour exprimer notre mal-être inconscient et nos retenues.

Ces techniques permettent de faire fondre la carapace que nous fabriquons inconsciemment en grandissant pour nous protéger des « attaques » de l’extérieur et pour nous sentir plus à même de nous positionner, sans être bouleversés par les autres ou par les situations du quotidien.

J’ai l’opportunité d’avoir ces différents points de vue pour me rendre compte que la maladie ne survient pas par hasard et qu’elle correspond, pour chacun, à un cheminement bien précis. Encore faut-il réussir à dépasser le déni, la colère, et avoir la foi quand nous nous laissons traverser par cette expérience pour en sortir grandis.

La maladie est une porte qui s’ouvre sur nos résolutions et sur nos dépassements. À nous de la franchir et de regarder nos traumatismes anciens avec bienveillance, ici et maintenant. Nous ne sommes plus des enfants blessés, mais des adultes responsables.

Ne restons pas simplement dans la croyance que c’est la faute à pas de chance. La maladie nous apprend toujours quelque chose sur nous et nous pousse à écouter notre corps. Il sait bien mieux que la tête ce qui est bon pour nous… Et quand nous acceptons cet autre messager qu’est le corps, nous pouvons vieillir en meilleur forme et vivre nos émotions, pour nous sentir vivants jusqu’au bout…

Extrait de L’Abécèdaire de l’accompagnement de l’Etre” par Marie-Laure Staudt

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Plus d’inquiétude face à des prises de poids

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La prise de poids

Depuis mes18 mois de crudivorisme à 85%, quand je dérive vers une ancienne alimentation (les vieux schémas ont la vie dures), je grossis immédiatement.

Je peux prendre 2 à 3 kgs dans une semaine.

Je ne m’affole plus je sais que dès que je reviens à une alimentation cru, je perds ces kilogrammes superflus dans les deux à trois jours qui suivent.

Cela c’est vraiment le premier bon point du cru quand on est une fille. Nous ne nous penons plus la tête sur notre poids. Nous avons une sérénité de fond et un rapport normal avec notre balance…

La deuxième chose géniale (mais qui est plus embêtante), c’est que nous ne pouvons plus supporter longtemps de manger n’importe quoi… Gâteau, viande, produit laitier, pain, au bout de quelques jours, nous ressentons la difficulté de digérer ces aliment. Que ce soit par un estomac lourd ou par les intestins irrités, c’est tellement différent d’une digestion d’aliments crus que c’est facile de s’arrêter de manger n’importe quoi. Et là c’est une grande victoire quand nous savons à quel point la nourriture nous remplie et sert souvent de doudou …

Du coup la prise de poids ne s’élève jamais à plus de 2 à 3 kgs en plus. La perte est immédiate ensuite au retour vers le cru.

La perte de poids pour une posture plus agréable au quotidien

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Je ressens de plus en plus mon corps et je me rends compte que plus mince, je me sens plus à l’aise dans ma vie quotidienne pour tout un tas de raisons, dont la première est un meilleur fonctionnement du corps et une sensation agréable dans les jambes, les hanches et le dos. Je n’ai plus l’impression de porter la terre sur nos épaules.

Quand je marche ou monte des escaliers, j’ai plus de pêche et je me porte beaucoup moins. Mes jambes et mon dos me remercient…

En plus je rentrer mieux dans toute ma garde robe…

Mes remarques

  • Dès que je mange du pain ou des féculents, je gonfle immédiatement et cela est spectaculaire par ce qu’à l’inverse du jour où j’arrête le pain, dans les 3 jours qui suivent je dégonfle considérablement. J’ai un v entre plat avec le cru. C’est incroyable.
  • Quand je mange de la viande je suis fatiguée dans les deux heures qui suivent le repas et mon ventre n’est pas très à l’aise, irrité, comme enflammé, il peut gonfler aussi.

Plus d’un an de cru, cela se fête!

Plus de 14 mois d’alimentation crue à 85%

Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans mon corps que depuis mon adolescence. A 45 ans, j’ai la pêche et le corps de mes 20 ans.

Plus de problème de digestion, adieu le ventre lourd, fini les pipis nocturne, bonjour l’énergie, aurevoir  la fatigue après les repas et surtout le gout des aliments retrouvés.

Ma vie a été transformée en mieux par mon alimentation crue qui est venu petit à petit s’intaller dans mon quotidien après 10 ans d’élimination de mal bouffe (produits raffinés, produits laitiers, élimination du sucre ajoutés, de la viande…)

L’inconvénient est que je ne peux plus du tout mal manger. Je trouve cela dégoutant dans la bouche et je ne peux plus avaler de mauvais produits… Et je ne parle même pas de la digestion!

Je suis restée à 85% seulement de cru pour ne pas me de sociabiliser et pouvoir continuer à digérer les aliments cuits et les produits laitiers ou la viande quand je ne peux pas faire autrement.

Maintenant dans ma vie, entre un Magnum au chocolat blanc et une bonne salade de légumes bios bien assaisonnée d’un jus de citron, d’herbes du jardin et d’huile d’olive, il n’y a pas photo! Je me régale et salive rien qu’en pensant à mon déjeuner…

Vivement mon été au soleil, les pieds dans la terre à cultiver mon propre potager.

Après le jardinage de mon jardin intérieur… Je suis en joie :o)

 

L’extracteur de jus

Pourquoi consommer des jus de fruits et de légumes fait à l’extracteur de jus?

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Je lis depuis deux ans, beaucoup de remarques sur le bienfait ou l’inefficacité de consommer des jus de fruits et de légumes. Beaucoup me demande des conseils sur quel extracteur de jus se procurer.

J’avoue, je ne voulais pas de blinder ou d’ex tracteur de jus pendant près de 15 ans après avoir entendu France Guillain vanter la mastication lors de ses conférences. Alors c’est vrai quand on ne mastique pas bien ses aliments, quand ce réflexe a disparu de nos habitudes de vie, consommer des produits déjà moulus, ne favorise pas notre digestion. Sans mâcher, nous allons tellement vite avaler le contenu de notre bouche que notre palais, message de notre satiété, n’a pas le temps d’analyser ce qui entre dans notre bouche.

Du coup, je ne voulais pas consommer des produits prêts à être avalé, sans avoir repris une mastication conscience et “normale”. Je ferai un billet sur la mastication…

Alors pourquoi ai-je craqué?

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Pour le goût des jus de légumes en premier. J’ai adoré boire des jus de fruits ou de légumes.

Mes voyages à Bali et au Maroc m’avait déjà fait apprécier les jus de fruits frais. Et les jus de légumes m’ont transportée.
Puis en comprenant grâce aux vidéos de Thierry Casasnovas que pour moins fatiguer mon système digestif, consommer des jus était une manière d’absorber immédiatement, toute l’énergie  des légumes pour me nourrir, sans l’inconvénient de la digestion. Cela a finit de me convaincre. J’ai une digestion difficile depuis plus de 20 ans.

Alors mon expérience des jus?

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J’ai acheté l’extracteur de jus il y a plus de  un an maintenant. Je ne me faisais pas de jus tous les jours pendant les premiers mois, parce que je n’avais pas encore un rythme suffisamment régulier d’achat de bon légumes, fruits, herbes, ou racines bio. Maintenant j’ai toutes les boutiques sous la main pour me réapprovisionner tous les 2 ou 3 jours. Surtout depuis que je suis dans le 5ème, j’adore aller plusieurs fois par semaine chez THE BIO SHOP.
Je commence à prendre un bon rythme…

Et le résultat est incontestable :

  •  Je ne sens plus la digestion
  • J’ai  une énergie de dingue dans la demie heure qui suit
  • Je n’ai absolument pas faim après avoir consommer un verre de jus de légumes. C’est impressionnante c’est un vrai coupe faim.
  • C’est délicieux et me fait apprécier à nouveau le gout naturel des produits et m’éveille à reconnaître très vite un produit chimique et transformé industriellement

Je m’en fais vers l’heure du déjeuner ou en plein après-midi. Je crois qu’un de ces jours prochains, ils deviendront le rituel du soir et remplaceront mon dîner quand je serai seule à la maison.

En tout cas le lendemain de gros dîner ou repas familiaux, c’est l’idéal pour faire une petite disette jusqu’en fin d’après midi pour laisser le temps à la digestion de la veille de s’achever sans surcharger mon système digestif qui tente déjà de finir la digestion des précédents repas….

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Mon extracteur de jus laisse une pulpe pas très sèche. Du coup je peux aussi récupérer la pulpe pour accompagner des salades vertes comme la pulpe des carottes ou des betteraves par exemple. Pour mon entourage c’est sympa et simple, j’ai toujours à disposition cette pulpe pour préparer une bonne salade… Mieux que le chocolat, le morceau de saucisson, de pain ou de fromage que j’attrapais avant, quand j’avais faim… Maintenant dans mon frigo, il y a toujours un saladier de pulpe de légumes.

Le prix une garantie?

J’avoue que j’ai payé le mien (le rouge en photo) presque 350 euros et mon ami a acheté le sien autour des 100 euros pour avoir le même résultat en définitif. Le marché des extracteur de jus est devenu très lucratif pour certains blogueurs qui ont trouvé là une manne juteuse. Il est donc inutile de dépenser tant d’argent pour un extracteur de jus quand vous pouvez en trouver au 1/3 du prix… Miantenant renseignez-vous!

Un extracteur de jus à 100 euros aussi efficace…CLIQUEZ-ICI

Bilan cru 3 de semaines de vacances au paradis

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Alors le cru au paradis du fruit?

À Bali je me suis fait masser un jour sur deux.

J’ai nagé, marché et fait 1h30 de sport yoga tous les matins. Nous avons fait ensemble des échanges reiki et nous nous sommes faits masser un jour sur deux…

Nous avons mangé plutôt sainement. J’ai commencé les 4 ou 5 premiers jours à manger comme les participants du séjour. Je ne voulais pas me mettre à part à travers mon alimentation. Alors j’ai pris des œufs le matin au petit déj, des fruits et parfois des crêpes mêmes ou leur riz noir au lait de coco.
Bon je ne suis pas passé au café tout de même et j’ai vite réussi à avoir mon eau chaude et mon jus de citron pour commencer le matin, une heure au moins avant de manger…

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Au bout d’une semaine, c’étaient les participants eux mêmes qui choisissaient de manger des fruits et un jus une fois sur deux, c’était mignon.
Nous avons même expérimenté une journée entière que des jus de fruits ou de légumes, tout le monde à eu envie , ce n’était pas obligatoire et nous nous sommes sentis super bien, légers, en forme. C’était chouette.

Vivement le prochain séjour…

Mais où trouves-tu tes vitamines? Par Crudivore

Où sont les protéines si on ne mange pas de viande?

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Voici un texte sur les protéines que je voulais partager avec vous parce qu’il est complet et nous donne enfin du répondant pour tout ceux qui s’inquiètent de notre survit sans consommer de protéines animales…

Merci Crudivore. Abonnez vous et lisez tous les partages! Et remplissez vous les yeux avec les magnifiques photos… Et faites circuler surtout!!

“Avant, il n’y avait rien de plus qui ne me hérissait le poil que cette question, mais maintenant je souris quand je l’entends. Tout d’abord, est-ce que les gens savent ce que sont des protéines? Ils devraient le savoir avant de poser cette question et de souligner leur importance. La plupart n’ont aucune idée de ce qu’elles sont et, encore moins, les aliments qui constituent de bonnes sources en protéines. Si demain, je décide d’effectuer un sondage auprès des gens pour leur demander leur définition ou leur composition, la majorité dira qu’elles sont associées à la viande, au sentiment de satiété ou à leur nécessité pour avoir des muscles seulement. Pourquoi cette association spontanée? C’est parce que l’industrie de la viande a dépensé des millions, voire des milliards, pour que les firmes de relations publiques nous assènent cette idée dans la tête. Parfois, j’ai envie de demander aux gens : « À part les protéines, qu’y a-t-il d’autre d’essentiels pour le bon fonctionnement de l’organisme? » Je suis certaine que peu sauraient bien répondre à cette question.

Au pont de vue médical, les protéines sont définies comme suit : toute longue chaîne complexe et organique, naturellement constituée de composés d’azote. Chaque chaîne est composée d’une grande combinaison d’acides aminés, contenant les éléments de carbone, d’hydrogène, d’azote, d’oxygène, habituellement de soufre et occasionnellement de phosphore, de fer, d’iode ou d’autres constituants d’une cellule vivante. On a trouvé que 20-22 acides aminés jouent un rôle capital dans la croissance, le développement et l’entretien d’une bonne santé. L’organisme peut synthétiser 14 de ces acides aminés, appelés non essentiels, tandis qu’on doit obtenir les 8 autres, dits essentiels, par la voie de l’alimentation. Les protéines sont la source principale pour former les matériaux de structure pour les muscles, le sang, la peau, les cheveux, les ongles et les organes internes. Source : Traduction libre du Mosby dictionary.

En somme, les protéines sont composées d’acides aminés. On les appelle des protéinogènes ou l’on dit qu’elles sont protéiques. Et les acides aminés sont des chaînes d’atomes qui, une fois combinées ensemble, agissent en tant que composantes de base pour la formation de protéines et qui assurent certaines fonctions actives tant et aussi longtemps qu’il y a de la vie dans les atomes qui les composent. En plus de former les matériaux de structure (muscles, cartilages, peau, cheveux), ils sont essentiels aux activités des glandes et du foie et cumulent d’autres fonctions biologiques (enzymes, hormones, chromosomes, virus), de transport (hémoglobine, sérum-albumine, protéines membranaires) et de défense (immunoglobulines). En d’autres termes, les acides aminés sont les composantes de base des protéines et si on les compare à une tour de bureau ou n’importe quel immeuble à plusieurs étages, ils représentent, en plus de la fondation (briques, mortier, bois d’oeuvre), toutes les activités qui s’y déroulent (service d’ascenseur, eau chaude et froide, système d’aération, éclairage, lignes téléphoniques, etc.). Ainsi, les fonctions des acides aminés, qu’ils régulent les activités individuellement ou en groupe, sont incommensurables.

Donc, encore une fois, qu’est-ce que les acides aminés? Ils sont les éléments composés d’atomes de carbone, d’hydrogène, d’oxygène et d’azote et regroupés dans certaines combinaisons différentes et certaines tailles précises. Les acides aminés sont des groupements organiques renfermant au moins un groupe d’amines (— NH2) et un groupe carboxylique (— COOH). Il existe environ 250 acides aminés qui ne sont pas à l’origine des protéines. Par analogie, on pourrait les décrire comme les différents aspects, formes et couleurs d’un pétale d’une rose. Tout comme il y a une variété de roses, il y a une variété d’acides aminés. Ces derniers, à leur tour, se regroupent dans certaines combinaisons pour former les différentes sortes de matériaux de structure, par exemple, la chair animale. Si l’on reprend la définition des protéines mentionnée ci-dessus, on voit que les mots-clés sont les minéraux précédemment nommés : fer, iode, soufre, etc. La communauté médicale nous dit que chaque composé de protéine est composé d’acides aminés comprenant les éléments de carbone, d’hydrogène, d’azote, d’oxygène, etc.

Les minéraux, les amis! On parle ici de minéraux. Ce sont eux qui sont la clé pour atteindre une santé optimale, pas les protéines comme on nous a conditionnés à le croire. L’organisme humain est composé de minéraux, 102 pour être exacte, dont chacun contient une quantité précise d’électrons par atome, ce qui donne à l’élément minéral sa structure atomique. Si les protéines étaient si importantes, quelle est leur structure atomique? Combien d’électrons par atome les protéines contiennent-elles? Pourquoi le savons-nous pas, mais sommes bêtement fiers d’être à la poursuite de ce dont nous n’avons aucune connaissance?

Les protéines qui composent la chair animale ont été formées à partir d’atomes organiques vivants provenant d’aliments crus que ces animaux ont consommés. Une telle chair est, bien entendu, composée de protéines complètes, mais avant que l’organisme soit capable de les digérer, il doit non seulement les décomposer dans la forme initiale d’acides aminés, mais aussi dans la forme initiale d’atomes pour qu’ils puissent, à partir de là, former ses propres protéines.

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Pour avoir des protéines, vous devez avoir une vingtaine d’acides aminés complets (non essentiels, semi-essentiels et essentiels), qui sont les suivants :

  • 1.Alanine
  • 2.Arginine*
  • 3.Asparagine
  • 4.Acide aspartique
  • 5.Cystéine
  • 6.Glutamine
  • 7.Acide glutamique
  • 8.Glycine
  • 9.Histadine*
  • 10.Isoleucine**
  • 11.Leucine** (ajoutons la norleucine)
  • 12.Lysine**
  • 13.Méthionine*
  • 14.Phénylalanine**
  • 15.Proline
  • 16.Sérine
  • 17.Thréonine**
  • 18.Tryptophane**
  • 19.Tyrosine
  • 20.Valine**

*acides aminés semi-essentiels
**acides aminés essentiels

On retrouve d’autres acides aminés :

  • Bêta-Alanine – Le seul bêta acide aminé naturel.
  • Carnitine – Acide aminé impliqué dans le métabolisme mitochondrial.
  • Citrulline – Acide aminé impliqué dans le métabolisme de l’ammoniaque.•Cystine – Produit d’oxydation de la cystéine.
  • Acide Gamma-Aminobutyrique (GABA) – Acide aminé agissant comme neurotransmetteur.
  • Glutathion
  • Hydroxyproline – Proline hydroxylée.
  • Ornithine – Acide aminé impliqué dans le cycle de l’urée
  • Taurine – Acide aminé impliqué dans le métabolisme biliaire.

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Cette vingtaine d’acides aminés sont présents dans tous les fruits et les légumes et ils sont suffisants pour notre organisme. Et tout comme la vie est dynamique, magnétique et organique, leurs atomes le sont aussi. Alors que dans la chaire animale, ils sont tout le contraire : statique, non magnétique et inorganique. En d’autres termes, ils sont MORTS. Seule la vie peut engendrer la vie. La consommation de chair animale entraîne l’accumulation excessive de composés acides dans l’organisme, dont le plus dangereux est l’acide urique, poison qui est absorbé par les muscles, tout comme une éponge absorbe l’eau. Sitôt que l’accumulation d’acide urique atteint le sommet de saturation, il se cristallise et entraîne les maladies inflammatoires ou les malaises douloureux (rhumatismes, neurites, sciatiques, etc.), les maladies dégénératives et les cancers (surtout le cancer du côlon).

J’ai cherché d’autres définitions de protéines dans des dictionnaires et des encyclopédies et évidemment, on voit la main que les conglomérats ont dans la manière dont ils façonnent nos opinions. À titre d’exemple, dans l’encyclopédie médicale Larousse, on lira ceci :

On distingue deux principales sources alimentaires de protéines. Les protéines animales (fournies par la viande, le poisson, les oeufs, les produits laitiers) sont les mieux équilibrées, car elles contiennent tous les acides aminés indispensables, en bonne proportion, et sont, en outre, très digestibles. Les protéines végétales (fournies par les légumineuses, les céréales, le soja) ont une valeur nutritionnelle moindre : elles sont carencées en un ou plusieurs acides aminés indispensables, en particulier en lysine pour les céréales et en acides aminés soufrés (dont la méthionine) pour les légumineuses. Leur digestibilité est moindre.
Une alimentation équilibrée doit donc associer protéines animales (au moins 50 % des protéines totales) et protéines végétales. On cherchera aussi à associer des protéines exclusivement végétales, mais qui se complètent du fait de leurs acides aminés manquants différents (semoule et pois chiches, riz et lentilles, etc.).

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C’est tellement biaisé! Manger plus de 50 % de protéines animales? Ceci est la recette pour la catastrophe en matière de la santé. Quand on me dit que les protéines végétales ne sont pas suffisantes pour maintenir une bonne santé, je ne peux pas m’empêcher de penser que c’est de l’ignorance absolue et une absurdité totale. La communauté médicale veut me dire qu’il est impossible pour une espèce de forte taille d’être en bonne santé sans protéines animales? Insensé! Mon animal préféré est le cheval. Regardez-le bien. Il est naturellement musclé, robuste et costaud et quel type de mangeur est-il? Herbivore. Donc, il obtient ces acides aminés de l’herbe et il est plus performant que l’homme qui, lui, les obtient de la chair animale. N’en est-ce pas un bon exemple?

Et même si l’on mange de la viande, on n’obtient toujours pas de protéines réellement. Je répète brièvement la définition de protéines : composés d’acides aminés, chaînes d’atomes qui agissent en tant que composantes de base et qui assurent certaines fonctions actives tant et aussi longtemps qu’il y a de la vie. Les protéines animales sont majoritairement cuites, brûlées, carbonisées. Elles sont donc MORTES. En effet, il n’y aucune vie dans la chair animale. Les animaux carnivores sont plus intelligents que nous, car ils la mangent quand elle est encore fraîche. Et si certains peuples indigènes en mangent (je dis bien certains), ils le font parfois pour des raisons cérémoniales ou autres, pas comme nous qui en mangeons à n’en plus finir, et ils la consomment à l’intérieur de 24 h, alors que dans la civilisation moderne, l’animal est mort depuis belle lurette, puis nous consommons sa chair plusieurs jours plus tard, voire des semaines ou des mois plus tard, en raison de la réfrigération ou de la congélation.

Mais alors, faut-il aller chercher des protéines ailleurs et en grande quantité pour compenser? La communauté de santé naturelle nous parle souvent de protéines provenant du petit-lait ou du soja. Il faut faire attention à ces produits-là, qui sont tous deux des surplus de produits ou, plus précisément, des déchets dont les fermes industrielles veulent se débarrasser, commercialisés comme des produits santé pour les consommateurs avertis. Le petit-lait est un produit dérivé du lait de vache, qui est irradié et transformé et, souvent, le soja provient de souches génétiquement modifiées. De plus, j’ai lu quelque part que dans la plupart des aliments à base de soja, ce produit passe par un processus de transformation dans laquelle il est chauffé à une température allant de 700 à 1400 degrés Celcius (pour avoir plus détails à propos du soja, je vous invite à lire The Whole Soy Story: The Dark Side of America’s Favorite Health Food de Kaayla T. Daniel. Je consacrerai à l’avenir un article sur le soja).

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On dit que la cuisson des aliments à base végétale détruit également leur vitalité. Néanmoins, selon moi, mieux vaut en manger que pas du tout.

Il ne faut pas être obsédé avec l’apport en protéines. Je vais vous citer un extrait du livre Conscious eating de De Gabriel Cousens, traduit librement, qui explique, selon lui, l’origine de ce mythe.

Le « besoin » de manger beaucoup de protéines est plus axé sur la peur que sur les faits. La recherche initiale selon laquelle ce mythe est fondé a été menée en Allemagne autour du début du siècle dernier. Il a été financé, en grande partie, par les industries de la viande et laitière, qui avaient décidé qu’on avait besoin de consommer 120 grammes de protéines par jour. Aujourd’hui, la recherche moderne, à travers le monde, montre qu’on a besoin plus précisément de 20 à 35 grammes pour les hommes ou les femmes qui ne sont pas enceintes. Le Journal of Clinical Nutrition affirme qu’environ 2,5 % de nos calories totales doivent provenir des protéines, ce qui équivaut à approximativement 18 grammes par jour. L’Organisation mondiale de la santé avance que la quantité devrait s’élever à 4,5 % de nos calories totales, ou environ 32 grammes par jour. Les calories en tant que protéines dans le lait maternel s’élèvent à environ 5 %.

En d’autres termes, selon moi, si l’on considère l’apport en glucides (sucres), en lipides (corps gras) et en protéines, on n’en aurait pas plus besoin qu’environ 5 % ou sinon 10 %, mais pas plus que ça. Pour moi, la Nature est parfaite. La loi de la Nature fait en sorte que tout ce qui vit sur cette planète ne peut se développer ou vivre sans les protéines. Alors, pourquoi s’en faire avec ça? C’est n’est pas la peine de s’engager dans des rituels barbares de l’abattage des animaux et de consommer de la chair animale en vue d’obtenir des protéines. La Nature fournit tout ce dont l’espèce humaine a besoin pour assurer son existence sur la Terre.

On peut trouver de sources riches en protéines dans :

  • Les algues : spiruline (70 %), algue bleu-vert (65 %), chlorelle (60 %), mousse d’Irelande ou d’Islande, kelp, dulse…
  • Le pollen d’abeille (55 %);
  • Les graines germées (luzerne);
  • Les noix et les graines;
  • Les légumes et les fruits (surtout l’avocat).

C’est exact, tous les légumes et les fruits contiennent des protéines. Surprenant? Non, les protéines, les glucides, les lipides et tout le reste sont des composés indissociables. Il y en a peut-être en quantité moindre (autour de 5 %), mais sachant que l’organisme en a seulement besoin de 10 % au maximum, si l’on en mange trois fois par jour en plus de les combiner avec d’autres aliments, c’est amplement suffisant. Et en plus, j’ai entendu dire que l’homme est normalement censé être un frugivore (il reste à le vérifier). Donc, vous voyez, le Créateur ne nous a pas créés avec l’intention d’avoir des quantités élevées en protéines.

À la question « où trouves-tu tes protéines? »,

je les trouve dans toute la végétation de la terre et de la mer (algues).

Trouver le calme intérieur par David Servan-Schreiber

Trouver le calme intérieur par David Servan-Schreiber

David Servan-Schreiber a ouvert une porte dans ce nouveau siècle, sur notre capacité à nous guérir autrement.

Je l’ai béni à l’époque. Enfin un médecin qui osait dire au monde que l’alimentation, la méditation, la respiration, le repos, le sport jouaient beaucoup sur notre santé moral et physique. Enfin quelqu’un qui proposait d’autres solutions que de se bourrer de médicaments.

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Il a écrit dans la foulé un second livre « ANTICANCER » et le dernier sur lequel je suis tombée par hasard en 2013. J’ai ouvert ce livre au hasard comme je le fais à chaque fois avec un nouveau livre. Encore une fois ce message  m’a poussé à insister sur le besoin de repos, de sommeil, de relaxation, de sport pour revenir à soi et être heureux (pour résumer).

Voici ce que j’y ai lu:

« J’ai souvent déclaré que je pratiquais tout ce que je recommande dans « Anticancer » c’est vrai dans l’ensemble, sauf sur un point : en m’imposant un rythme de travail harrassant et au total excessif, je n’ai pas assez pris soin de moi, et ce depuis des années. (…) Avec le recul, je pense que j’étais animé par une envie très humaine d’oublier ma condition, de me sentir « normal », de mener ma vie « comme tout le monde ». Je crois surtout que je me suis laissé aller à une sorte de péché d’orgueil, car j’en étais venu à me sentir quasi invulnérable. (…) Alors qu’il fallait rester humble, j’ai commis l’erreur de croire que j’avais trouvé la martingale gagnante, celle qui me permettait de demeurer en bonne santé tout en me donnant à fond aux projets qui me passionnaient. J’ai eu la faiblesse de croire que j’étais protégé du seul fait que je respectais un certain nombre de précautions: je surveillais ma nourriture, je me déplaçais quotidiennement à vélo, je méditais un peu et faisais un peu de yoga chaque jour. J’ai cru que cela me donnait toute licence pour ignorer des besoins fondamentaux de mon organisme, comme le sommeil, des rythmes réguliers et du repos. (…) Je crois qu’on peut tirer légitiment des leçons de ma mésaventure: il ne faut pas s’épuiser, il ne faut pas se surmener. Une des protections les plus importantes contre le cancer consiste à trouver un certain calme intérieur.

(…) Pour ma part, je n’ai pas réussi à trouver ce calme, et aujourd’hui je le regrette. Je n’ai pas su rester proche de la nature et des rythmes naturels. Je suis intimement persuadé que la fréquentation d’un bois, d’une montagne, d’un rivage apporte quelque chose de formidablement ressourçant, peut-être parce qu’elle nous permet de nous caler sur le rythme des saisons, ce qui doit contribuer à l’équiloibre et à la guérison de l’organisme. Je ne connais pas d’études scientifiques qui étayent cette intuition. Mais l’idée que l’harmonie avec la nature soit un moyen de nourrir la santé du corps est cohérente avec toute une série de vérité établies. »

20 pages plus loin, il écrira qu’il ne regrette pas et que si c’était à refaire en sachant à l’avance que son fonctionnement l’amènerait « vers cette rechute, avec cette fois une tumeur plus agressive », il ferait la même chose.

Je me suis dit à l’époque:

« Dis donc Marie-Lore, c’est quoi l’effet miroir à la lecture de tout ça pour toi? Que continues-tu à faire en sachant la gravité de la situation? Quelles erreurs as-tu du mal à reconnaître? »

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Et là je n’avais qu’à écouter mon ventre qui me torturait et me disait de changer mon alimentation depuis des mois, que j’écoutais épisodiquement. Si je ne me remettais pas en question sur ce sujet, je saivais que j’allais m’en vouloir longtemps. Et je n’avais surtout plus envie d’être en colère contre moi et je souhaitais plutôt profondément rester et être dans la douceur de plus en plus.

Alors manger cru aujourd’hui en est la juste suite…

 Pourquoi est-on si dur avec soi? Pourquoi a-ton autant de mal à se poser, se détendre, à trouver ce calme intérieur? Pourquoi est-ce si difficile de se reconnaître qu’on a fait des erreurs???

David, merci.

Pourquoi mange-ton?

Je mange parfois pour:

Me remplir

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J’avale de grosses quantités de nourriture parce que j’ai une sensation de faim et j’ai besoin de sentir mon ventre plein pour m’arrêter de manger. Je suis en surpoids mais je ne peux pas faire autrement.

M’aider à gérer mes émotions

Quand j’ai de fortes émotions et que je suis secouée, j’ai remarqué que je file à la boulangerie m’acheter un gâteau ou que je mange des sucreries au boulot.

Compenser le manque d’affectif

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Je suis seul(e) et je ne supporte pas la solitude. Manger m’aide à tenir. C’est une compensation, j’en suis conscient(e) mais je ne peux pas faire autrement.

Par gourmandise

J’adore manger. Je suis très gourmand(e). Je suis capable d’aller au restaurant tout(e) seul(e) si quelqu’un me parle d’un nouveau restaurant gastronomique ouvert près de chez moi.

Pour partager en société ou en famille mes repas

Je déjeune avec mes collègues tous les jours et en famille le week-end. Je ne choisis pas les restaurants,  je suis les autres. Alors je peux manger des pizzas, de la viande ou des desserts à chaque déjeuner pour les accompagner. Je ne fais pas vraiment attention à ce que je mange. C’est un moment convivial, je ne me vois pas faire autrement.

Ma mère prépare les repas tous les jours

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C’est son plaisir de nous faire plaisir. Elle cuisine très bien des plats familiaux traditionnelles. Je me régale et je ne peux pas l’arrêter quand elle me ressert.

Parce que je dois préparer à manger à ma petite famille

Tous les jours je prépare à manger à 3 adolescents et un mari. Ils ont faim et je dois leur préparer ce qu’il me demande. Je mange avec eux et du coup je n’ai pas le temps de me préparer autre chose.

Pour être en bonne santé :

Je peux oublier de manger. Je peux sauter plusieurs repas. J’ai une famille d’obèses et je ne veux pas leur ressembler. J’ai une tendance à l’anorexie. Je me force à manger tous les jours et mon entourage me surveille.

Mais pourquoi nous nourrissons-nous?

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  Nous mangeons pour apporter du carburant dans notre corps et le faire fonctionner. C’est une machine extraordinaire qui en a besoin pour nous permettre de nous mouvoir dans l’espace au milieux des autres. La nourriture peut être bonne et nous plaire au gout, mais nous introduisons simplement en mangeant, le carburant dans notre corps. Nous respirons pour fournir le moyen d’aider à la combustion de notre « mangeaille.

Nos systèmes digestif, moteur, sensitif, endocrinien, cardiovasculaire, immunitaire et lymphatique ont besoin d’énergie pour fonctionner, nos muscles aussi. Pour avoir de l’énergie, l’oxygène que nous inspirons capte le glucose des aliments. Par réaction chimique, il le transforme en carburant pour le corps. Celle ci produit du dioxyde de carbone qui sera éliminé par l’expiration. Les déchets des aliments qui ne serviront pas à « nourrir » notre corps s’élimineront grâce aux reins et au gros intestin. Le reste se stockera au niveau des tissus graisseux principalement.

D’où l’intérêt de cuisiner des aliments sains et naturels (sans trop de sucre, de graisse, de conservateurs, d’additifs chimiques…) pour ne pas stocker le surplus dans notre corps.

Manger sainement et seulement ce que nous avons besoin pour faire avancer notre merveilleuse machine nous permettra de rester en bonne santé le plus longtemps possible…

Hippocrate écrivait  » Ton aliment sera ton premier médicaments ».

Nous mangeons pour survivre certes mais plus précisément pour nourrir nos organes qui ont besoin de fonctionner et de nous permettre de marcher, de courir, de sauter, de parler, de transpirer, de ressentir des émotions et de décharger sous forme de pleurs, de rire, de chair de poule…

C’est tout.

Manger pour vivre et non vivre pour manger

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  Nous ne mangeons pas parce que nous sommes des êtres qui avons besoin de plaisir dans la bouche… Certes les sens nous aide à ressentir, nous donne l’envie et l’instinct de chercher de la nourriture et de gouter de nouvelles choses. Cependant l’alimentation n’est qu’un carburant à la base.

Le cerveau et le corps qui fonctionne de pair utilise parfois la nourriture pour contourner certaines fonctions du corps pour nous aider à gérer notre quotidien, nos émotions, certes.

Cela sera l’occasion d’un autre billet.

En attendant regardez-vous manger. A bientôt.

Mes meilleurs remèdes pour une vie saine et zen

Mes meilleurs remèdes pour une vie saine et zen

  • Je me centre régulièrement dans ma journée sur ma respiration pour me calmer
  • Je me repose et j’essaye de me coucher avant minuit
  • Je prends du temps de relaxation tous les jours
  • J’ai arrêté de fumer il y a 10 ans, je fume la chicha de temps en temps au Maroc.
  • Je fais du sport chaque semaine
  • Je pratique le reiki sur moi depuis 15 ans
  • Je cuisine des produit frais et des produits de saisons
  • Je fais des cures de chlorure de magnésium plusieurs fois dans l’année
  • J’ai enlevé tous les produits raffinés de mon alimentation
  •   Je ne bois que de l’eau, pas de jus de fruit ou de sodas, filtrée et plutôt en bouteille de verre
  • Je ne grignote entre les repas ou que des fruits
  • Je mastique mes aliments pour bien saliver et laisser le temps à mon palais de tout analyser
  • Je n’achète plus de sucreries ou de biscuit apéro pour la maison
  • Je mange des crudités à chaque repas
  • Je fais des bains dérivatifs régulièrement et surtout si j’ai un problème de santé
  • J’écoute les messages de mon corps
  • J’accepte de faire des erreurs
  • Je me soigne aux huiles essentielles
  • Je me lave les cheveux deux fois par semaine maximum
  • Je prends du charbon végétal pour les mauvaises digestions ou après les moments de fêtes trop arrosées
  • Je chante tous les jours, cela me fait du bien au moral et débloque les énergies stagnantes dans mon corps
  •   J’écoute mon intuition
  • J’aime la compagnie des animaux
  • Je mets toujours de l’argile verte Argiletz dans ma trousse de voyage
  • Les produits laitiers ne sont plus mes amis pour la vie depuis 10 ans
  • Le pépin de pamplemousse comme antibiotique naturelle pour les pays étrangers est mon ami
  • J’infuse de la sauge, de la menthe et du thym de mon jardin pour les boire en infusion dans la journée
  • J’utilise pour épicer mes plats et pour leurs valeurs curatives et préventives, des épices dans les plats (curcuma)
  •   Je ne cuis plus les huiles exceptée l’huile d’olive
  • Je prends le soleil très tôt le matin jusqu’à 9h et après 16h. (Pas plus de 4h dans la même journée.)
  • Je fabrique avec du bicarbonate de soude mon dentifrice et mon déodorant
  • Un bain chaud aux huiles essentiels avec des bougies pour me détendre et détoxiquer mon corps au moins une fois par semaine
  • Je remercie la vie de sa magie perpétuelle
  • Je fais germer des graines pour les salades
  • Je mange du riz et des pâtes semi complètes bio
  • Quand je suis malade, mes premiers réflexes maintenant, sont de m’arrêter, de me reposer et de jeûner.
  • Je ne mange plus de viande tous les jours
  •  

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    Je mange plus des légumineuses en hiver
  • Je colore mes cheveux avec des produits naturels bio
  • Je ne mange jamais de fruits après le repas
  • Je mets du beurre de charité sur ma peau depuis 25 ans
  • Je finis le rinçage de mes cheveux avec de l’eau froide
  • Je ne bois que de l’eau filtrée, plus d’eau du robinet
  • Je jeûne régulièrement depuis mon adolescence
  • Je fais une journée fruit pour me sentir plus légère après un jour de fête
  • J’essaye d’être de bonne humeur chaque jour que Dieu fait
  • Je fais un hammam régulièrement pour me détoxiquer
  • Je ne mélange pas les protéines dans un même repas pour faciliter ma digestion
  • J’aime faire des étirements
  •  

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    Je pratique régulièrement les auto-massages en prévention des maladies
  • J’adore le jardinage pour me vider la tête
  • Je vais voir un rebouteux si je me démets un membre
  • Je me fais masser tous les mois
  • Je respecte ma digestion, j’essaye de laisser 4 à 5 heures à mon système digestif pour finir son travail avant de remanger
  • Je fais chaque année 4 à 5 séances d’ostéopathie de suite pour réaligner mon corps
  • Je pratique l’Aikido pour ralentir mon coté bourrin et entrer dans plus de douceur
  • Je fabrique de l’a propolis avec la matière pure que me donne un apiculteur que je connais
  • Je bois un verre d’eau chaude le matin (avec parfois) un jus de citron
  •  

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    Je me racle la langue tous les matins au réveil
  • Je mange les légumes et fruits frais que je pèle (plutôt bio)
  • Je me donne du temps pour changer les choses
  • Je tricote pour lâcher sur mon mental et développer ma créativité
  • Je détoxine mon foie régulièrement
  • J’ai décidé d’être heureuse et je reprends cette engagement chaque jour
  • Je marche pour aider mon système lymphatique à faire son travail
  • J’évite les escalators dès  pour préférer la marche
  • Je me régénère dans la nature le plus souvent possible
  • J’achète mes fruits et légumes le plus souvent chez les petits producteurs
  • Je n’utilise plus ma cocotte minute pour conserver les vitamines dans mes légumes avec une cuisson plus douce
  • J’aime être le relais pour les informations lumineuses
  • J’apprends à pardonner mes ennemis et moi-même
  •  

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    Je me fais superviser régulièrement par un professionnel de l’accompagnement
  • Je vais au cœur de l’info en exerçant mon discernement quand je vais apprendre quelque chose ou quand j’entends une information importante
  • Je fais des fêtes le plus souvent possible avec les gens que j’aime
  • J’exerce des métiers passionnant depuis mes 20 ans
  • Je fabrique mon pain avec de bonnes farines anciennes bio et sans gluten
  • J’adore préparer des repas gouteux avec de bon produits, des aromates et des épices
  •   J’aime les partages et les échanges humainsvue-par-thalie
  • Je n’utilise plus mon micro onde pour réchauffer mon alimentation
  • Je mange des fruits de saison chaque jour
  • Je lâche de plus en plus la colère qui me ronge le corps de l’intérieur parce que le sentiment de colère m’éloigne de ma joie de vivre
  • Je mange à 80% une alimentation cru-vivante depuis janvier 2014
  • Je prends des moments de retraite seule plusieurs fois par an
  • Je souris à la vie et elle me le rend bien