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Pourquoi jeûner?

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Je suis invitée à participer à une émission sur la quotidienne de France 5 pour parler du jeûne.

Je jeûne depuis mon adolescence intuitivement, à l’encontre de l’avis de mes parents à l’époque. J’ai continué à pratiquer le jeûne régulièrement, entre 1 à 4 fois par mois pendant 36 heures entre mes 20 et 35 ans, 10 jours de suite il y a 15 ans et dès que je suis malade depuis 10 ans.

Pourquoi suis-je entrée dans cette pratique?

Je pratique le jeûne depuis 30 ans et cela m’a changé la vie. Pratique peut recommandée en général mais dont on parle de plus en plus et qui deviendrait même un phénomène de mode.

Alors est-ce pour maigrir? Pour faire comme tout le monde ?

J’ai jeuné à l’adolescence naturellement presque tous les lundis quand je vivais chez mes parents. Nous mangions toute la semaine très sainement. Mes parents avaient un potager où nous cultivions les légumes pour l’année. Maman faisait un plat traditionnel au déjeuner et nous n’avions ni entrée, ni dessert, ni soda à table. Le soir, c’était une soupe puis du fromage, pain et charcuterie raisonnablement. Que des produits de la ferme et du marché.

En revanche le dimanche il arrivait presque chaque semaine, que nous invitions la famille à passer la journée à la maison. Et comme maman était un fin cordon bleu et une super hôtesse, elle nous mitonnait des repas gastronomiques et pantagruéliques… Du coup pas habituée à manger ainsi, je ne digérais absolument pas ces repas de fête. La seule chose qui me venait, était de ne pas manger le lendemain. Je ne pouvais rien avaler. J’avais l’impression d’avoir encore l’estomac plein.

Quand je suis arrivée à paris à mes 20 ans, je me suis mise à manger des plats industriels. J’allais au restaurant plusieurs fois par semaine et je ne cuisinais jamais. Mon estomac était retourné. J’avais le ventre gonflée, des brûlures d’estomac et ma digestion durait des heures et des heures. Je me couchais et me levais avec des maux de ventre.

J’ai consulté des médecins, homéopathe, gastro-entérologue. Rien ni faisait. Le jeûne m’a aidé lors des trop longs mal être de mon système digestif.

J’ai fini pendant plusieurs années par jeûner un jour par semaine pour laisser mon système digestif au repos. Soit je jeûnais du coucher au surlendemain matin en buvant de l’eau et des tisanes, soit je ne mangeais que des fruits.

Depuis janvier 2014, je mange à 85% une nourriture crudivore et vivante et je n’ai plus aucun problème intestinaux, gastrique…

Seulement quand je mange un “vrai repas normal avec viande, pâtes ou fromage… Là je suis obligée de jeûner le lendemain. Et cela passe en 24 heures, sinon je suis mal pendant 3 ou 4 jours.

Voila mon expérience.

Pour regarder l’émission, c’est ICI

et là

 

La méditation modifie durablement le fonctionnement du cerveau

J’ai une forte activité sur facebook. J’avoue qu’il y a quelques années les blagues sur face de bouc me faisaient bien rire et je ne voulais pas surfer sur cette vague. Et je me suis dit un jour pourquoi pas… Depuis je deviens de plus en plus active sur ce réseau parce que j’y ai trouvé des amis d’enfance, de lycée que je n’avais pas vu depuis un siècle (le dernier) et nous nous retrouvons avec les mêmes passions et actions pour la terre et l’éveil des conscience…

Alors je me suis dit qu’il fallait que je recense les articles de presse qui sortent dans la presse et parlent de ces ouvertures de conscience et de ce mouvement de fond qui va transformer le monde dans les années qui arrivent.

Voici un article de Nicolas Revoy, directeur de la rédaction du Journal de la Science

amygdale cerveau
Selon une étude américaine, la pratique régulière de la méditation modifie l’activité de l’amygdale (en rouge ci-dessus), cette zone du cerveau notamment impliquée dans la peur, le stress et d’anxiété. Crédits : Life Science Databases(LSDB)
Une étude américaine montre que la pratique régulière de la méditation modifie de façon durable le fonctionnement du cerveau.

S’engager dans une pratique régulière de la méditation modifie durablement le fonctionnement du cerveau, selon une étude menée par par des chercheurs de l’Hôpital Général du Massachusets (Boston, Etats-Unis), et publiée le 1er novembre 2012 dans la revue Frontiers in Human Neuroscience.

Si les neurologues savaient depuis longtemps que le cerveau d’une personne en train de méditer a un fonctionnement différent de celui habituel, cette étude vient aujourd’hui montrer que la méditation peut aussi engendrer des modifications neuronales durables, c’est-à-dire subsistant après l’activité de méditation proprement dite.

Plus encore, ces modifications durables semblent pouvoir apparaître assez rapidement. En effet, l’étude menée par les chercheurs de l’Hôpital Général du Massachusets a porté sur des individus initialement novices en matière de pratique méditative, et qui ont suivi des cours de méditation sur une durée de 8 semaines seulement.

Le fonctionnement de l’amygdale modifié

Plus précisément, qu’ont découvert les chercheurs ? Ils ont constaté une modification dans le fonctionnement de l’amygdale, une zone du cerveau associée au traitement des émotions, et plus particulièrement impliquée dans les émotions telles que la peur, l’aversion et l’anxiété.

Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont formé deux groupes de volontaires, lesquels ont tous deux suivi des cours de méditation pendant huit semaines. Mais alors que les cours suivis par le premier groupe étaient consacrés à une méditation orientée vers le développement de la conscience de soi (appelée “méditation de pleine conscience”, cette technique consiste à se concentrer sur un phénomène physiologique propre, comme sa respiration, en ramenant à chaque fois ses pensées vers la conscience de ce phénomène), les cours suivis par le deuxième groupe étaient plutôt orientés vers l’aptitude à faire émerger le sentiment de compassion pour autrui.

Au terme de ces huit semaines, 12 volontaires au sein de chacun de ces deux groupes ont été exposés à une série de 216 photographies, dont certaines véhiculaient des émotions positives (joie, sérénité, etc.), d’autres des émotions neutres, et d’autres enfin des émotions négatives (souffrance, peur, dégoût, etc.). Pendant le défilement des photographies, l’activité cérébrale des volontaires était analysée via imagerie à résonance magnétique fonctionnelle, une technologie qui permet de cartographier les variations d’activité du cerveau au cours du temps.

Une moindre sensibilité émotionnelle aux stimulations extérieures

Résultat ? Chez les volontaires qui avaient suivi des cours de méditation orientée vers le développement de la conscience de soi (la méditation dite de “pleine conscience”), l’activité de l’amygdale était sensiblement diminuée pour tous les types de photographies, traduisant donc un abaissement de la réponse émotionnelle aux photographies visionnées. D’une certaine manière, les volontaires de ce groupe étaient devenus émotionnellement “moins sensibles” aux stimulations de leur environnement.

Quant aux volontaires qui avaient pratiqué une méditation orientée vers le sentiment de compassion, le résultat a été là aussi un abaissement de l’activité de l’amygdale, mais uniquement pour les photos à contenu émotionnel positif et neutre. En revanche, pour les photos à contenu émotionnel négatif, comme par exemple le visage d’une personne en train de souffrir, les chercheurs ont observé une augmentation de l’activité de l’amygdale. Selon les chercheurs, ce phénomène est la conséquence directe du développement du sentiment de compassion induit par le type spécifique de méditation auquel ils avaient participé.

Si la pérennité des changements cérébraux induits par la méditation, pointés par cette étude, constitue à l’évidence un résultat important, il faut toutefois noter qu’une étude précédente avait déjà trouvé des résultats allant dans cette direction. Cette étude, publiée en janvier 2011 dans la revue Psychiatry Research Neuroimaging, avait déjà montré que la pratique régulière de la méditation avait pour effet de diminuer la quantité de matière grise présente dans l’amygdale (la matière grise est constituée de neurones, en opposition à la matière blanche qui est constituée de fibres nerveuses).

Ces travaux, publiés sous le titre “Mindfulness practice leads to increases in regional brain gray matter density”, avaient également pointé une augmentation de la production de matière grise dans la partie gauche de l’hippocampe, une zone du cerveau connu pour son implication dans les mécanismes de la mémoire, mais aussi dans le développement de la conscience de soi, le sentiment de compassion, et l’introspection.